Notre histoire

le Confort d’une gestion déléguée

Le chien qui a attendu son défunt maître pendant 9 ans. Réputé pour son dévouement sans failles à l’égard de son maître, le chien est régulièrement décrit comme « le meilleur ami de l’homme ». Un qualificatif loin d’être usurpé dans le cas d’HACHIKO, un Akita japonais à la loyauté inaltérable.

 

HACHIKO était un Akita Inu (« inu » signifiant « chien » en japonais), une race de chien originaire de la région d’Akita dans le nord-ouest du Japon. L’histoire de HACHIKO se passe bien avant la Seconde Guerre mondiale. Né dans la région d’Akita en 1923, l’animal arrive à Tokyo en 1924 avec son maître, le professeur Hidesaburo Ueno.
HACHIKO a l’habitude de l’accompagner tous les matins jusqu’à la gare. Tous les soirs, HACHIKO se rend seul à la gare de Shibuya, attend patiemment le retour de son maître et effectue avec lui le trajet retour jusqu’à son domicile. Une routine quotidienne immuable qui se poursuit pendant 1 an et 4 mois, jusqu’au 25 mai 1925, jour où Hidesaburo Ueno meurt des suites d’une hémorragie cérébrale alors qu’il participe à une conférence à l’Université de Tokyo.

Bien que la famille du professeur Ueno tente de trouver un nouveau foyer pour HACHIKO, celui-ci s’enfuit continuellement et retourne au domicile de son maître. Au bout de quelques semaines, l’animal se rend compte que son maître n’y vit plus, et se rend quotidiennement sur le quai de la gare de Shibuya, à l’heure précise à laquelle le train de son maître est censé arriver. Au fil des mois, les usagers de la gare commencent à remarquer la présence d’HACHIKO et lui apportent de la nourriture et de l’eau, et l’un des anciens élèves du professeur Ueno, qui a eu vent de cette touchante histoire, commence à écrire des articles au sujet de ce chien à la fidélité sans failles.

Pour ses qualités, HACHIKO reçoit le surnom de « Chuken » (« chien fidèle » en japonais) et est fréquemment présenté comme un exemple de loyauté par les enseignants du pays. En 1934, une statue en bronze du chien est érigée à proximité de la gare de Shibuya. HACHIKO meurt un an plus tard, en 1935, sur le quai de la gare de Shibuya, attendant le retour de son maître jusqu’à son dernier souffle.